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Lundi de Pâques, lilas blanc de mon jardin

Le 21/04/2014

 

 

5 février : La rose de ton père

Le 05/02/2014

 
Après la mort de Papa, la première fois que Maman est retournée au marché de Carbonne, avec moi, un commerçant chez qui ils avaient l'habitude de se servir, comprit la nouvelle en la voyant seule. Sans un mot, il lui offrit une rose artificielle. Ce geste a beaucoup touché Maman. Cette rose ("la rose de ton père") est longtemps restée devant la photo de Papa, sur le petit buffet de sa cuisine. A chaque occasion, fête des pères, anniversaire de sa naissance ou de sa mort, elle la remplaçait pour quelques jours par une rose fraîche, cueillie dans son jardin ou achetée selon la saison. La rose artificielle disparue, abîmée surement et jetée, Maman garda l'habitude de disposer une rose "souvenir" à chaque occasion. Quand elle est rentrée à la résidence, j'ai pris le relai et lui ai acheté "des roses pour mon père". Ces dernières années, je ne l'ai plus fait aussi régulièrement mais je ne manquais pas de lui rappeler les dates d'anniversaires ou de fêtes.
Françoise

 

Des perce-neige des bords de l'Arize

Le 02/02/2014

 

 

Rue d'Auriac

Le 19/12/2013

la maison où est née Juliette (aujourd’hui)
la maison où est née Juliette (aujourd’hui) 

Juliette, Anne, Marie Houlés est née à Rieux-Volvestre, rue d’Auriac, le 7 septembre 1916.

La première guerre mondiale, celle qu’on appelle la « Grande Guerre », est en train de faire du Nord et de l’Est de la France un champ de ruines et des millions de morts issus de toutes les régions, les départements, les communes. Dans chaque village, un monument aux morts nous renvoie à ce triste souvenir.

Répondant à une enquête d’une élève de 3e B du Collège Stella Blandy de Montesquieu, en vue de la réalisation d’une exposition et d’un fascicule sur le vaste sujet de cet événement funeste et majeur de notre XXe siècle, voici ce que disait Juliette, le 30 septembre 2004, à propos de son père, facteur à Rieux :

« Mon père, Alphonse Houles, est né au printemps 1881. Avant de partir à la guerre, il était facteur. Pendant cette première guerre, les échanges de courriers se sont multipliés. Pour transporter, ces cartes et colis qui voyageaient entre familles et soldats, il était nécessaire d’employer beaucoup de personnes. Ces correspondances jouaient un rôle important pour que les familles restées à l’arrière gardent le moral et ne se révoltent pas. C’est pour cette raison que mon père n’a été mobilisé qu’en 1916. »

Christian

 

Comme un ruisseau

Le 14/12/2013

 

Maman, certains te disent Madame Rousse, d’autre, plus proches, Juliette ou même Juju ; pour tes nombreux petits enfants tu es Bonne-Maman, pour les arrières petits enfants aussi. Pour Pierrot, Andrée, Jean-Claude, Jacques, Françoise et moi, c’est Maman.

L’été dernier, j’ai participé à un jeu ou l’on devait faire un dessin pour représenter chacun de ses parents. Pas un portrait, non, une représentation. Pour toi, j’ai dessiné un ruisseau, un ruisseau clair, scintillant à travers les prairies.

Sur le moment, je ne m’était pas posé la question de ce choix. Mais ces jours-ci, j’y ai repensé.

Le ruisseau, pour cheminer à travers la montagne, doit se frayer un chemin parmi les pires difficultés du terrain, sans que l’on s’en rende compte, en toute discrétion.

Comme toi, pour cheminer dans la vie et élever tes six enfants, et pour soigner Papa quand il a été si malade au milieu de sa vie ou, à la fin, quand le tabac a fini par gagner le combat contre lui.

Le ruisseau, prends les rochers rugueux et les fait rouler dans ses flots jusqu’à en faire des galets bien lisses.

Tu as toujours fait en sorte d’arrondir les angles de la vie pour tes proches, de les aider à surmonter leurs difficultés ou leurs peines.

Le ruisseau, dans son périple, accepte les apports des affluents tout au long de son cours.

Toi, tu as accueilli de bon cœur les changements de conjoints de l’un ou des autres de tes enfants ou petits enfants ; et tu as aimé leurs enfants à l’égal de tes propres petits enfants.

Le ruisseau, sans que l’on s’en rende compte, en toute discrétion, laisse une empreinte sur son passage, en enrichissant les plaines qu’il traverse, en nourrissant et en abreuvant la végétation, les animaux et les hommes.

L’amour, la tendresse, l’amitié, et ta détermination tranquille, sont les empreintes que tu nous laisses, indélébiles.

Le ruisseau scintille et lance de petits éclairs en jouant avec le soleil ou la lune.

Le scintillement de tes yeux malicieux nous a accompagnées, souvent avec une pointe d’humour.

Comme le ruisseau, devenu rivière puis fleuve, va se perdre dans l’immensité des océans, tu es parti te perdre dans l’immensité du néant, mais les traces que tu as laissées ne s’effaceront jamais, elles m’aident à vivre, elles nous aident à vivre.

Merci pour tout !

Louis

 

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